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"Les hommes politiques ne connaissent la misère que par les statistiques. On ne pleure pas devant les chiffres."

- Abbé Pierre (1912-2007) -

Place de la Nation - Rive Gauche - Rouen

À l'origine connu sous le nom de faubourg d'Emendreville, il prend le nom de faubourg Saint-Sever quand sont apportées les reliques de Saint Severévêque d'Avranches, à la fin du Xème siècle, dans l'oratoire Saint-Cassien, devenu par la suite église Saint-Sever.

C'est dans ce quartier que se trouvaient la plupart des fabriques de faïence qui firent la renommée de la faïence de Rouen.

John Holker y fonde en 1752 la Manufacture royale de velours et de draps de coton et, en 1767, la première fabrique française d'acide sulfurique.

En 1802, le premier consul Napoléon Bonaparte visite la manufacture de coton des frères Sévène

Au XIXème siècle, l'industrie en plein développement sur la rive gauche du fleuve entraîne un développement rapide de l'urbanisation: un marché aux bestiaux est inauguré sur la place des Emmurées; la caserne Pélissier héberge un régiment d'infanterie, la gare de la Compagnie d'Orléans-terminus de la ligne Rouen-Orléans -fut édifiée place Saint-Sever (devenue place Carnot en 1894), face au pont BoieldieuLa gare a été détruite en 1944 et la Cité administrative en occupe aujourd'hui l'emplacement.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le quartier en bordure de Seine est reconstruit en prévoyant d'y regrouper toutes les grandes administrations.

"Monument à la Victoire"

-Place Carnot-

Réalisé par Maxime Real del Sarte en 1926 -

Le 11 novembre 1940, alors que tout rassemblement était prohibé, des étudiants de l’Institution Join Lambert déposent des fleurs devant le monument, premiers signes tangibles de la résistance contre l’occupant. Endommagée par le bombardement du 8 août 1944, la colonne sera au rendez-vous des Rouennais et du Général de Gaulle.

Les "Eaux" du Cours Clémenceau

Avec pour surnom « Le Pot de chambre de la Normandie », Rouen mérite aussi le titre de ville d’eau. Pour son hygrométrie généreuse certes, mais aussi pour son parc historique de 25 fontaines et 11 bassins.

Qui a osé dire qu'il ne fait jamais soleil en Normandie ?!

Rouen - Rive Gauche

J'ai un "tic" ou un "toc"- à chacun d'en juger - j'ai besoin de connaître le nom des rues dans lesquelles je me trouve, j'essaye d'imaginer l'origine de son appellation & en règle générale je me trompe.

Dans le cas de la rue & de la place des Emmurées, j'imaginais des femmes emmurées vivantes, mourant lentement...une torture comme le moyen-âge en était féru.

Après recherche, j'ai appris que c'était un monastère de Dominicaines dîtes "Emmurées" datant du moyen-âge.L'histoire a su stopper net mon imagination ....

Le Pôle Régional des Savoirs

-115 boulevard de l'Europe-

C'est en attendant le bus que j'ai aperçu cette belle bâtisse , rue Saint-Julien. Connaissant le Pôle Régional des Savoirs,boulevard de l'Europe, je n'imaginais pas que que les deux bâtiments ne faisaient en fait qu'un.J'ai été "trompée" par les verrières du boulevard, cette modernité m'avait empêché de voir queles architectes actuels avaient préservé le style de l'ancienne architecture.

Preuve que je devais faire plus attention à ce que je regardais.

Toutefois, je continue à préférer la façade rue Saint-Julien .

"Quand le moderne cotoîe l'ancien"

Rouen-Rive Gauche

Aller "Rive Gauche", c'est côtoyer l'ancien & le moderne, le moyen-âge & les années 70, les reconstructions d'après-guerre & l'architecture actuelle, les différentes cultures & la culture Française.

Tout se mélange à merveille, les odeurs d'épices du Maghreb, place des Emmurées les jours de marché & les vide-greniers. 

Tout est à sa place.Dans le mélange des genres & le partage. Humain.

Pas parfait mais sympa.

Rien ne me plaît plus que d'aller au marché des Emmurées & être tutoyée naturellement, jamais avec irrespect mais toujours dans le respect de l'autre.

L'ambiance y est si différente de la Rive Droite.

Je suis chanceuse de vivre au milieu des deux rives, de pouvoir "naviguer" de l'une à l'autre.

Le quartier Saint-Clément

Sur cette place s'élèvent l'église Saint-Clément , due à l'architecte Eugène Barthélémy, et, depuis 1887, la fontaine Jean-Baptiste de La Salle due à l'architecte Édouard Deperthes, avec la statue en bronze de Jean-Baptiste de La Salle, œuvre d'Alexandre Falguière (1875).

Le quartier Saint-Clément a des allures de petit village dans la ville, avec ses commerçants, ses écoles, son habitat varié et comme aiment à dire ses habitants:"Il n'y a pas grand chose à faire par ici mais, il y fait bon vivre" 

La fontaine Jean-Baptiste de la Salle

"...sur les bancs..."

"...quand on arrive en ville..."

A suivre ...

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