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2017-Campagne présidentielle...

“On a des hommes politiques que le monde entier nous envie… ils pourraient venir les chercher, d’ailleurs, mais ils ne viennent pas !”

- Coluche -

Affiches - Rouen
Affiches - Rouen

Quelle campagne électorale violente!

Nauséabonde.

J'attendais avec impatience de pouvoir voter, de vivre à nouveau une campagne électorale. Rentrée en France en 2012, je n'avais pu voter, j'avais donc hâte de revivre une campagne, ce que j'avais oublié.

Quand je suis partie de France, le président était François Miterrand, j'avais bien-sûr suivi de loin les autres présidentielles.On ne peut vivre de l'étranger une élection comme en étant sur place, le ressenti est différent. Mon interêt se portait plus sur la politique Grecque qui me touchait directement dans ma vie quotidienne.

Je vous rassure, que ce soit ici ou ailleurs, les politiques ont la même culture du "moi", ce "moi, je, personnellement, je pense que..." que ces chers politiciens peuvent vous mettre dans une seule et même phrase sans sourciller.Le pompon revient tout de même à François Hollande avec son célèbre " Moi, président" qu'il a dit 15 fois pour ponctuer ses engagements.

Belle rhétorique mais pour quel résultat ?!...

Si ! on se souviendra de son anaphore , de ses déboires avec les femmes de sa vie. En fait, sa politique a été comme sa vie amoureuse.

Une valse-hésitation.

Cette campagne n'en fut pas une, souillée par les affaires, insultante pour les citoyens.

Le seul qui sera sorti du lot, à mon sens, est  Philippe Poutou lors du débat à 11. Il a dit ce que j'avais envie d'entendre à Le Pen : " Nous quand on est convoqué par la police, on n'a pas d'immunité ouvrière, désolé, on y va".Phrase magique. Parler vrai, sans chichis.

Et encore, s'adressant à Fillon: "Depuis janvier, c'est le régal, Fillon, il est en face de moi, plus on fouille, plus on sent la corruption, la triche. En plus c'est des bonhommes qui nous expliquent qu'il faut la rigueur, et ils piquent dans les caisses ». 

Alors,à l'entre deux tours, quand je suis passée devant ce tableau d'affichage, rue Saint-Lô, où se trouve le lycée Camille Saint-Saëns, je n'ai pu que m'arrêter : la seule affiche indemne était celle de Philippe Poutou !

Au second tour, il a fallu choisir entre la peste et le choléra pour élire notre nouveau président.

Violence et déception.

Une pensée émue pour Coluche & Balavoine qui n'auraient pas hésité à "rentrer dans le tas".Du coup, j'ai très envie de  rendre hommage à ces deux grands hommes, éternels et toujours si actuels.

 Michel Colucci alias Coluche 

28 Octobre 1944 - 19 Juin 1986

Daniel Balavoine

5 Février 1952 - 14 Janvier 1986

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Affiche - Rouen
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