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NORMANDIE ...
NORMAND...DIT
NORMANDY...
J'ai essayé d'y échapper étant jeune, je suis partie , toute fiérotte, persuadée qu'ailleurs c'était mieux...
Les années passant, ma Normandie natale me manquait de plus en plus, j'avais cherché ailleurs ce que je ne pouvais trouver qu'en Normandie: ma région, ses gens, une ambiance & mes souvenirs...
Je ne regrette absolument pas mes années passées à l'étranger. Elles furent une expérience souvent enrichissante , parfois décevante mais surtout elles furent une grande claque:
Ce n'est pas mieux ailleurs, c'est tout simplement différent .
J'ai ressenti la nostalgie de mon pays avec les années, ce besoin de me retrouver, de ne plus être l'étrangère.Une réalité qui finissait par me peser.
Je le vivais de plus en plus mal parce que mon pays me manquait terriblement.
J'en étais arrivée à penser que le pire pour moi serait de mourir en Grèce (le dernier pays où j'ai résidé pendant 18 ans ).
J'ai travaillé dur, ai été exploitée par certains mais j'ai enfin réussi à partir de ce pays qui m'était devenu hostile, que je ne supportais plus. Si l'alchimie avait éxisté, elle n'était plus depuis longtemps....ma Normandie me criait de revenir chez moi!
Mais je ne l'avais pas encore compris, mon but premier était de partir de Grèce et, revenir en France.
Je croyais sincèrement que n'importe où ferait l'affaire.Quelle erreur!
Arrivée en Haute-Savoie, j'ai eu le mal des montagnes et, la déprime pointait le bout de son nez.
Une seule évidence: c'est chez moi que je voulais rentrer.
En Normandie.
Là, je retrouvais mes racinesn ce connu qui avait bien changé, évolué.C'était normal mais déroutant.
C'était comme me retrouver chez moi mais en terre étrangère...
Je parlais la même langue....ou presque... mon Français s'était arrêté en 1993 .Vous pensez que c'est incongru ?! Mais pas du tout. Les gens me parlaient comme si j'avais évolué en même temps qu'eux, aux rythmes des changements et des évolutions dans le pays. Il me fallait en fait de toute urgence un décodeur!...
Si tout avait tant changé , j'étais chez moi, de retour et, heureuse. Je m'étais adaptée ailleurs, je pouvais le faire à nouveau dans mon pays.
Oui, vraiment heureuse, en sécurité.
Je pourrai mourir un jour chez moi mais ...pas tout de suite !
Depuis 2012 , année de mon retour, je découvre et, redécouvre des endroits que j'aime.
Je vis. Enfin.
Alexandrine
et mes pieds dans le sable Normand.
Que du bonheur!

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